Madagascar

Depuis plus de 10 ans, l’AFD œuvre à Madagascar pour promouvoir un modèle de ville durable, intégrant les enjeux climatiques, environnementaux, socio-économiques et de préservation du patrimoine. 

Dans le cadre de son partenariat avec les collectivités locales, l’AFD a financé 5 projets phares répartis dans 7 pôles urbains du pays, visant à améliorer les conditions de vie et la productivité urbaine. 

Les interventions de l’AFD se concentrent sur les fonctions essentielles de la ville : offrir un accès généralisé aux services essentiels (eau, assainissement, éclairage, gestion des déchets), favoriser la mobilité urbaine et soutenir les activités économiques locales.

Cette approche globale vise à garantir une véritable cohérence territoriale. Au total, dans les villes de Tamatave, Antananarivo, Majunga, Diego, Fianarantsoa, plus d’un million d’habitants bénéficient ainsi de meilleures conditions de vie.

Soutenir l’agriculture durable, la conservation des ressources naturelles et la résilience au changement climatique constituent des priorités à Madagascar et dans la région. L’objectif est de concilier ces enjeux avec le développement économique.

En 2025, une quinzaine de projets sont en cours dans ce secteur, représentant environ 95 M€ d’investissements et bénéficiant à 120 000 personnes. Ces financements suivent une approche intégrée conciliant agriculture durable et protection de l’environnement. Ils promeuvent des institutions favorables aux transitions productives, écologiques et territoriales tout en accompagnant les petits producteurs dans l’utilisation de techniques agro-écologiques, de procédés de gestion durable de l’eau et dans la valorisation de leurs terroirs. 

En parallèle, la France via l’AFD soutient depuis 2006 la conservation de la biodiversité et la gestion durable des aires protégées, en créant des opportunités de développement autour de ces espaces. Elle a notamment été l’un des premiers contributeurs de la FAPBM (Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar), un fonds fiduciaire assurant la pérennisation du financement des aires protégées. À ce jour, 160 000 hectares ont été conservés.

L’AFD intervient en faveur de l’enseignement général à Madagascar depuis plus de 20 ans. 

Son action a notamment permis : d’élargir l’accès des enfants à l’éducation (construction de centaines de salles de classe), d’améliorer la qualité de l’éducation (formation des enseignants) et de renforcer les fonctions transversales du système éducatif (planification, gestion des RH, des finances …). L’AFD est actuellement le chef de file de la mise en place d’un mécanisme muti-bailleurs innovant : le Fonds commun de l’Education (FCE). 

L’Agence apporte également une contribution majeure depuis 2011 au domaine de la formation professionnelle, en soutenant le développement d’offres de formation diversifiées adaptées aux besoins de l’économie et au marché de l’emploi. Ces appuis visent notamment à favoriser l’employabilité des jeunes et mettent l’accent sur la concrétisation de la Politique Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (PNEFP).

Depuis 2016, l’AFD se donne pour mission de promouvoir des institutions efficaces et transparentes, engagées pour garantir l’état de droit et améliorer les services publics. L’Agence soutient ainsi en priorité, via 4 projets phares, la gouvernance dans les domaines régaliens : justice (projet PAJMA), administration pénitentiaire (FANARENANA), finances publiques (PARCC) et migrations et diaspora (TADY). 

A titre d’exemple, les programmes PAJMA et FANARENANA ont permis à plus de 10 000 détenus de bénéficier de meilleures conditions de détention et à 800 membres du personnel pénitentiaire de voir leurs conditions de travail améliorées. 

Les appuis à la gouvernance se matérialisent également de manière transversale dans d’autres secteurs : l’AFD appuie ainsi la gouvernance urbaine et la décentralisation en oeuvrant au renforcement des capacités des communes et à l’autonomie des institutions dans la gestion des projets urbains. Elle soutient également la modernisation des institutions, en intégrant l’innovation numérique et en promouvant l’inclusion sociale, notamment l’égalité hommes-femmes.