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Appuyer le secteur de la santé à Madagascar pour aider les plus vulnérables
Projet
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Date de début du projet
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État
Achevé
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Date de fin du projet
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Durée du projet
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7 ans
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Montant du financement AFD
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12000000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Antananarivo
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Type de Financement
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Bénéficiaires
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Ministère de la Santé publique
En réponse aux nombreux problèmes de santé à Madagascar, l'AFD contribue depuis 2010 à l'amélioration du système en donnant la priorité aux populations les plus vulnérables : les femmes et les enfants, mais aussi aux habitants des zones les plus reculées.
Contexte
Depuis la crise institutionnelle de 2009, un net recul a été constaté sur de nombreux indicateurs : taux de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans parmi les plus importants du monde, mortalité maternelle qui stagne depuis plus de 20 ans, et mortalité infantile qui ne cesse d'augmenter depuis plusieurs années.
À Madagascar, le secteur de la santé est confronté à de nombreuses difficultés qui peuvent expliquer ces données :
- Faible qualité de l'offre de soin.
- Répartition inégale sur le territoire.
- Nombreuses barrières à l'accès aux soins, tant d'un point de vue financier, géographique que culturel.
- Faible niveau du financement public.
- Insuffisante gestion du système.
Descriptif
Mis en œuvre à partir du mois d’octobre 2010 le programme d’appui conjoint au secteur de la santé (PACSS) visait à renforcer la disponibilité, l’accessibilité et la qualité des soins, en ciblant particulièrement la santé maternelle. Le projet avait également vocation à améliorer l’organisation et la gestion du système de santé.
Pour cela le projet était composé de quatre actions :
- Renforcer l’offre de services de santé, par l’amélioration de leur qualité et de leur disponibilité, en particulier dans les zones rurales et enclavées via, par exemple, des mesures incitatives.
- Accroître l’utilisation des services par des expérimentations pilotes visant à diminuer les barrières financières à l’accès aux soins, en créant des dispositifs de prise en charge totale ou partielle des coûts.
- Améliorer la gestion des ressources humaines.
- Renforcer les capacités de planification, budgétisation, mise en œuvre, surveillance et suivi.
Impacts
Depuis son lancement en 2010, ce projet a permis :
- L’allocation des financements additionnels à toutes les établissement de santé du pays au moment où le budget de l’État a fortement diminué.
- L’installation des médecins dans les zones enclavées.
- L’élaboration du plan de développement de ressources humaines dans le secteur de la santé.
- La formation de médecins (obstétriques) et des infirmiers (anesthésie).
- Le financement des mesures incitatives pour les médecins et paramédicaux installés dans les formations sanitaires en zones enclavées.
- Le renforcement des laboratoires des Régions.