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Evaluation qualitative du projet d’amélioration des conditions d’assainissement et d’accès à l’eau dans 26 quartiers périphériques de Kinshasa (PILAEP 2), RDC
Publié le

L'évaluation visait à :
Analyser les effets de la mise en eau des quartiers PILAEP 2 (CCD1071) à l’échelle des ménages, des ASUREP et sur les dynamiques de quartiers.
Eclairer certains résultats de l’étude d’impacts réalisée par l’IRD-DIAL dans le cadre de ce projet pour mieux comprendre les effets du mode opératoire du projet et du « modèle ASUREP » sur l’approvisionnement en eau des populations, leur santé physique et mentale, l’hygiène et l’assainissement, l’emploi, l’éducation, et la gouvernance du service dans les quartiers concernés.
Formuler des pistes de recommandations pour renforcer et pérenniser les ASUREP existantes, et faciliter leur adaptation à un contexte institutionnel mouvant.
Dans le contexte institutionnel et réglementaire actuel et au regard des taux d’accès à l’eau potable dans ces quartiers avant l’intervention du PILAEP 2, le modèle semble pertinent, malgré des déficiences en matière de gouvernance et de gestion.
Ainsi, le service fourni est apprécié des usagers, tant en ce qui concerne la qualité de l’eau produite que la distance des points d’eau ou le prix de l’eau. Les ASUREP sont également un vecteur d’emplois dans le quartier. Le modèle semble pour le moment financièrement soutenable, même si un audit réalisé par Deloitte en 2021 pointe de préoccupants problèmes de transparence dans les comptes, et que la saisonnalité des recettes est un enjeu. Enfin, à l’échelle du secteur, les partenaires techniques et financiers reconnaissent l’utilité des ASUREP du moins de manière transitoire, notamment dans des espaces peu attractifs pour le secteur privé où les besoins en eau sont forts.
Lire aussi la publication sur l'évaluation de l’impact du projet PILAEP 2 dans les quartiers périphériques de Kinshasa (RDC)
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Résumés d'évaluation de projet