Protection, restauration et développement du site patrimonial de Lalibela en Éthiopie

Le site est composé de onze églises rupestres inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO et il représente un haut lieu de pèlerinage pour les Éthiopiens. Lalibela est un emblème de l’identité nationale éthiopienne et un élément touristique attractif majeur dans le développement économique du pays. Cependant, en raison de sa détérioration, ce patrimoine culturel est fragilisé.

Suite à un accord en octobre 2018 entre le Président français Emmanuel Macron et le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed, la France a lancé un programme d’appui à la valorisation et au développement du Patrimoine national éthiopien, dont le site de Lalibela, dans le but d’accompagner l’Éthiopie dans la préservation de son patrimoine et de contribuer à développer l’attractivité touristique du pays.

Ainsi, depuis 2019, la France a déjà mené plusieurs actions sur le site de Lalibela, que ce financement vient continuer. Dont la mobilisation de fonds de solidarité pour les projets innovants (PSPI) qui a permis la réalisation de l’étude de faisabilité pour la protection des églises (par des canopées) et pour la restauration de quatre d’entre elles.

Le financement est structuré autour de trois composantes :

• Une première composante dédiée à la préparation des interventions physiques de protection et de restauration des onze églises de Lalibela ;
• Une deuxième composante dédiée au renforcement des capacités de l’Autorité pour la recherche et la protection du patrimoine culturel (ARCCH) maître d’ouvrage du programme ;
• Une troisième composante dédiée à la préparation d’un programme de développement urbain, touristique, social et économique de la ville de Lalibela.

• Définition d’un programme de préservation des églises de Lalibela validé par l’UNESCO ;
• Définition d’un programme d’actions permettant de contribuer un développement inclusif social et économique de la population ;
• L’Autorité pour la recherche et la protection du patrimoine culturel (ARCCH) a pu renfoncer ses capacités en termes de pilotage et suivi du projet ainsi qu’en termes de gestion et de pilotages de la politique du patrimoine éthiopienne.