Projet DISCOM - Un partenariat académique pour développer la distribution et la commercialisation des produits locaux

Le Sénégal connait un taux de croissance stable d’environ 6% par an depuis 2014. La distribution, encore dominée par le secteur informel (entre 15 et 20% du PIB), occupe une place importante dans l’économie du pays en termes d’emplois. Le commerce et la distribution sont très dynamiques au Sénégal, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, comme en témoigne la progression du nombre de centres commerciaux en Afrique de l’Ouest ou l’extension du réseau d’enseignes nationales dans les grandes villes sénégalaises (Dakar, Thiès, Saint-Louis).
Cependant, la commercialisation des produits locaux souffre de faiblesses structurelles : difficultés de référencement des produits locaux, absence de certification des produits bio, faible taux de pénétration des ventes en ligne.
Malgré l’ouverture récente de plusieurs universités ou centres de formation, le Sénégal fait face à une forte demande en formations supérieures, notamment dans le domaine des sciences de gestion. 

Le projet DISCOM vise à structurer un partenariat académique pérenne pour des formations d’enseignement supérieur en science de gestion, dispensées à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) : une filière Licence, Master, Doctorat professionnalisante, de qualité, et attractive au niveau national, régional et international. L’ambition ? Développer la distribution et la commercialisation des produits locaux.

Ce projet a été sélectionné dans le cadre de la première édition du programme « Partenariats Académiques Afrique-France ». Ce programme est financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) via l’Agence française de développement (AFD). Il est mis en œuvre par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et Campus France avec le soutien du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR).

Ce projet contribue à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) suivants :  

• La co-construction de filières de formation de qualité et professionnalisantes sur le continent africain (ODD 4) ;
• L’accès des jeunes africaines à l’université et ainsi à leur autonomisation économique (ODD 5) ;
• L’accès de la jeunesse africaine à des formations pourvoyeuses d’emplois décents  (ODD 8).