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Le BRT (Bus Rapid Transit) de Dar Es Salaam, un réseau en construction
Projet

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Date de début du projet
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État
En cours
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Montant du financement AFD
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178 000 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Dar Es Salaam
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Type de Financement
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Bénéficiaires
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Gouvernement de Tanzanie
Le BRT de Dar Es Salaam est l’un des premiers à avoir été mis en service en Afrique (hors Afrique du Sud). L’AFD finance la phase 5 de ce réseau, avec deux lignes connectées au reste du réseau.
Contexte
Avec une population d’environ 5 millions d’habitants en 2020 et un taux de croissance annuel moyen de 5,8 %, la capitale économique de Tanzanie, Dar es Salaam sera une mégalopole de plus de 10 millions d’habitants à l’horizon 2030, selon les Nations Unies. Cela se traduit en particulier par un fort étalement urbain et une croissance de l’habitat précaire. Comme dans la plupart des villes africaines, la marche reste le mode de transport dominant. Les transports publics sont assurés par un système de minibus peu réglementés appelés Daladalas exploités par des opérateurs privés en concurrence, peu confortables, polluants et accidentogènes.
Descriptif
La première phase du réseau est actuellement en exploitation. Les phases 2 à 4, en cours d’études détaillées ou de construction, seront financées par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. La phase 5, que finance l’AFD, prévoit la construction et la mise en service de deux lignes de BRT, comprenant deux corridors de 26,4 km, alimentés par 6 lignes de rabattement, qui desservent des quartiers denses, des hôpitaux, des gares et universités. La création de pistes cyclables et la réfection de trottoirs est aussi prévue. Le projet, d’un coût estimé de 332 millions d'euros (y compris les bus qui doivent être financés par le privé), est piloté par l’autorité de la mobilité urbaine de Dar Es Salaam (DART), qui confie les travaux d’infrastructure à Tanzania Road Authority (TANROADS). L’exploitation sera assurée par un exploitant privé recruté par appel d’offres.
Impacts
Le projet vise à améliorer la qualité de vie en ville : meilleur accès pour tous aux emplois et services de la ville (avec une fréquentation journalière cible de 400 000 passagers pour la phase 5), lutte contre la congestion urbaine, amélioration de la qualité de l’air et réduction de l’empreinte carbone des transports (plus de 70 000 tCO2eq/an évitées en moyenne sur 30 ans).
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