Construction du métro Üçyol-Buca avec la municipalité métropolitaine d’Izmir

Izmir, troisième ville turque la plus peuplée avec 4,4 millions d’habitants, Izmir est le centre urbain le plus vital et le plus grand de l’ouest de la Turquie.
Pour répondre à la demande croissante de mobilité urbaine, tout en "contenant" la part modale de la voiture privée, la ville investit massivement dans un réseau de transport public multimodal efficace, donnant une place de choix au transport ferroviaire (métro, tramways, train de banlieue). Le défi consiste à maintenir l’accès pour tous à l’emploi, à l’éducation et aux services de base, tout en contrôlant la congestion et les émissions de gaz à effet de serre.

Le schéma directeur des transports de la ville, révisé en 2019, prévoit plus d’un milliard d’euros d’investissements dans les années à venir. La deuxième ligne de métro, la ligne Buca, est l’un des investissements prioritaires de ce plan.

L’objectif global du projet est de contribuer au développement urbain durable de la ville. Les objectifs spécifiques sont triples :

• soutenir la Ville dans le développement d’un réseau de transport public durable, efficace et inclusif ;
• assurer l’accès des femmes à un système de mobilité sûr et attrayant ainsi qu’à un accès équitable aux opportunités générées par le projet ;
• réduire l’empreinte carbone et la pollution atmosphérique d’Izmir en promouvant un transport plus écologique et sobre en carbone. 

Le projet consiste à construire une ligne de métro est-ouest de 13,4 km, entièrement souterraine, reliant Üçyol à Buca, avec 11 stations, un dépôt et un centre de contrôle.  Cette ligne dessert les quartiers densément peuplés par la classe moyenne et les étudiants,  Il fournira des interconnexions directes avec la ligne de métro 1, la ligne de train de banlieue et le réseau de bus d’Izmir. La nouvelle ligne de métro fonctionnera automatiquement, sans chauffeur.

À l’ouverture, la ligne de métro Buca devrait fournir des services de mobilité améliorés à environ 335 000 habitants vivant à 10 minutes à pied de ces stations. La fréquentation prévue sur la ligne est d’environ 190 000 passagers par jour à l’ouverture et 300 000 passagers d’ici 2050. La ligne aura également un impact positif sur la réduction des inégalités entre les sexes en facilitant la mobilité des femmes (qui ont souvent moins accès aux véhicules motorisés) grâce à un service de qualité, accessible et sûr. En outre, en permettant de remplacer les trajets effectués par des autobus et des minibus de faible capacité et relativement polluants par des trajets effectués en métro, le projet permettra de réaliser des économies de 24 400 t CO2/an sur 30 ans.