Train Express Régional (TER) de Dakar-Diamniadio

La région de Dakar compte près de 4 millions d’habitants et connaît un rythme de croissance élevé. Elle est marquée par de forts déséquilibres territoriaux qui génèrent d’importants flux de déplacements quotidiens vers le centre, en voiture, en bus et minibus et à pied. Malgré la mise en service d’une autoroute à péage, le réseau viaire atteint ses limites de capacité. Le système de transports collectifs reste, malgré des efforts significatifs des autorités, globalement inefficace du fait de la multiplicité des opérateurs et du manque de rationalisation de l’offre autour de transports de masse.

En découlent de nombreux dysfonctionnements : congestion, pollution de l’air, insécurité routière, dégradation des voiries… Le gouvernement a ainsi décidé d’investir dans un système de transport collectif plus capacitaire et plus efficace, autour de deux projets emblématiques : le TER et le BRT.

Le TER de Dakar- Dimaniadio participe au développement urbain à l’extérieur des zones saturées de Dakar, dans une logique d’aménagement équilibré du territoire, notamment en desservant le nouveau pôle urbain de Diamniadio. Il s’agit d’un transport ferroviaire périurbain moderne. Dans sa première phase, il utilise les emprises de la voie ferrée existante sur 38 km, depuis la gare centre de Dakar jusqu’à la ville nouvelle de Diamniadio. Il comprend une double voie ferrée électrifiée et à écartement standard qui dessert 13 gares ou haltes ; un parc de matériel roulant de 15 rames automotrices bimodes qui sont entretenues dans un nouveau site de maintenance.

Le projet améliore l’attractivité globale du réseau de transports collectifs urbains. L’augmentation de la mobilité et de l’accessibilité à l’emploi contribue ainsi au développement économique de la région de Dakar. Plus de 400 000 personnes verront ainsi leur accès à la mobilité amélioré, avec un trafic cible de 150 000 Passagers par jour.

En termes environnementaux, le report modal induit par le projet contribue à limiter les externalités négatives liées à l’usage massif des véhicules routiers (voitures, taxis, minibus, bus) : pollution de l’air, bruit, émissions de gaz à effet de serre, insécurité routière.