Contribution de l’AFD au Fonds commun sectoriel éducation (FCSE)

Au Niger, malgré d’importants progrès depuis 2000, le système éducatif ne parvient pas à offrir des solutions de formation pour les déscolarisés ou non scolarisés et à faire acquérir aux élèves les compétences de base. L’adéquation formation-emploi est faible en raison d’une diversification insuffisante de l’offre de formation et du besoin de professionnalisation des formations dans l’enseignement supérieur.

Face à des déficits structurels, le système éducatif peine à se réformer et le morcellement de l’aide extérieure ne permet ni de relever ces principaux défis ni de renforcer durablement les capacités des acteurs. Dans la lignée de l’Alliance Sahel, la création d’un mécanisme aligné et coordonné entre bailleurs permet de rendre l’aide plus efficace, d’améliorer le dialogue politique et d’atteindre des résultats éducatifs effectifs.

Le financement de l’AFD vient abonder le Fonds commun multi-bailleurs et permet d’appuyer sur le long terme l’amélioration du système éducatif nigérien : 

• au préscolaire et primaire (qualité et équité d’accès aux apprentissages, constructions scolaires)
• dans l’éducation non formelle (scolarisation des élèves décrocheurs)
• dans l’enseignement secondaire
• dans l’enseignement technique et professionnel, notamment dans les filières agricoles connexes
• dans l’enseignement supérieur.

Le programme favorise aussi le développement d’activités sportives et culturelles visant la cohésion et l’insertion des jeunes, et un meilleur pilotage du système (décentralisation, planification sectorielle, suivi-évaluation des politiques). 

• Amélioration des taux de scolarisation et de rétention en particulier pour les plus vulnérables
• Amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages
• Amélioration du pilotage et de la gestion du système, notamment la gestion des ressources humaines et le renforcement des capacités