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Communs et gouvernances partagées en Afrique, à Haïti, Madagascar et en Asie du Sud Est
Projet

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Date de début du projet
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État
En cours
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Durée du projet
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3 ans
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Montant du financement AFD
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1 500 000
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Montant du financement global
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2 310 000
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Pays et Région
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Localisation
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Sénégal, Madagascar, RDC, Haïti et Laos
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Type de Financement
Le programme a pour objectif de développer une approche par les communs, mobilisable dans le cadre d’opérations de développement visant à façonner des dispositifs de gouvernance partagée, inclusifs, équitables et évolutifs.
Partenaires
Sur les sites des projets :
- OSC locales : Plateformes Locales de l’Eau dans zone des Niayes – PLE au Sénégal ; Fédération des Associations des Usagers des Réseaux d’Eau Potable Gorom Lampsar – FASUREP-GL au Sénégal ; plateforme de concertation pour le développement durable de l’île Sainte Marie – PCADDISM à Madagascar ; organisation collective pour la protection du bassin versant d’Ifanindrona – RAISAHA à Madagascar ; centrale d’associations de paysans sur le périmètre agroforestier de Kipushi – CAPAK en République Démocratique du Congo ; associations de marchandes des marchés de Port au Prince – UMAC et AMMALALUE en Haïti
- Institutions publiques : Direction générale de la planification des ressources en eau - DGPRE au Sénégal ; services déconcentrés de l’environnement, des forêts, de l’élevage et de la pêche à Madagascar ; commune de Sainte Marie à Madagascar ; Bureau du Patrimoine et Bureau des services urbains de la ville de Luang Prabang au Laos.
- Universités, instituts de recherche : université de Lumumbashi – UNILU en RDC
Au niveau du programme :
- CIRAD/UMR SENS
- Autres centres de recherche liés : LEREPS / Sciences Po Toulouse
- Institutions et organisations liées au mouvement des communs
Descriptif
Initié en 2019, le programme explore la possibilité de promouvoir des dynamiques de gouvernance partagée dans le cadre des projets de développement, comme un élément de réponse aux défaillances des gouvernances publiques / privées pour relever les défis de justice sociale et écologique. Pendant cette deuxième phase de trois ans, le programme s’appuie sur une quinzaine de situations d’actions à travers le monde autour d’enjeux de gouvernance variés. Sur chacun des sites, les équipes du Gret et de ses partenaires expérimentent dans le cadre des projets, des stratégies, outils et méthodes visant à faciliter ces dynamiques de communs.
Sept projets bénéficient d’un financement du programme pendant les trois ans. Les enjeux de gouvernance portent sur la ressource en eau potable au Sénégal, l’énergie électrique en milieu rural et la création d’une aire protégée à Madagascar, un périmètre agroforestier périurbain en RDC, les marchés urbains à Haïti, et un réseau de mares urbaines au Laos. Huit autres projets ne bénéficiant pas de financement du programme sont associés à la réflexion et aux apprentissages. Ils élargissent le champ d’expérimentation à d’autres thématiques sur d’autres géographies, notamment la santé en Guinée, les déchets au Congo, les ressources naturelles au Vietnam, l’eau potable au Myanmar, les forêts de bambou au Laos…
Résultats
Au terme de cette deuxième phase, un premier référentiel méthodologique et didactique sur l’approche par les communs sera accessible aux équipes du Gret ainsi qu’aux partenaires institutionnels techniques et financiers, ouvrant le champ à une troisième phase qui mettra davantage l’accent sur le plaidoyer et la formation.
GRET
Le Gret est une ONG internationale de développement qui agit depuis 30 ans pour lutter contre la pauvreté et les inégalités, notamment à travers l’amélioration des conditions d’accès des plus démunis à des services essentiels locaux.
Face à l’envahissement des villes du Sud par les déchets solides, le Gret intervient dans 16 pays sur cette question, privilégiant une approche basée sur le renforcement des capacités et la gouvernance partagée.