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Appuyer les territoires impactés par les déplacements forcés de populations issus de la crise centrafricaine
Projet

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Date de début du projet
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État
En cours
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Montant du financement AFD
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12 000 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Cameroun, République centrafricaine
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Type de Financement
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Subvention, Fonds Paix et résilience Minka
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Bénéficiaires
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Croix-Rouge française, Action contre la Faim, CARE France, IRAM, Conseil norvégien pour les réfugiés
Les différentes crises en République centrafricaine (RCA) ont entraîné de nombreux déplacements de populations, notamment à la frontière camerounaise. Pour limiter les conséquences négatives de cet afflux, l’AFD renforce les mécanismes de gouvernance locale et de cohésion sociale dans les zones les plus vulnérables.
Contexte
Les différentes crises subies par la RCA, en particulier celle de 2013-2014, ont entravé son développement et poussé de nombreux habitants à fuir. Aujourd’hui, plus d’un quart des Centrafricains sont déplacés à l’intérieur du pays ou dans les pays frontaliers, majoritairement au Cameroun.
Malgré la mobilisation des autorités camerounaises et de la communauté internationale, la présence de populations réfugiées et déplacées (dans certaines communes plus nombreuses que les Camerounais) pèse sur les infrastructures (écoles, centres de santé), les ressources naturelles (bois, eau) et les activités économiques (agriculture, commerce) dans une région déjà fragile. Cette vulnérabilité provoque des stratégies d’adaptation négatives et des abus, en particulier sur les femmes.
Descriptif
L’objectif du projet est de contribuer au développement équilibré, simultané et durable des territoires touchés par les déplacements de populations issus de la crise centrafricaine en RCA (Mambéré-Kadeï) et au Cameroun (Kadey). Pour cela, il s’attache à renforcer la gouvernance locale (renforcement des capacités des autorités centrafricaines et camerounaises face aux déplacements forcés et des acteurs engagés dans le dialogue transfrontalier) et la cohésion sociale (mécanismes de gestion des conflits et des espaces, connaissance / application des droits, résilience psychosociale).
Il cherche également à redynamiser l’économie locale en améliorant l’offre de formations et de services financiers, et en soutenant la mise en oeuvre de stratégies communales et intercommunales.
Impacts
Toutes ces activités contribuent à limiter les effets négatifs de la crise centrafricaine. La consolidation d’une gouvernance locale inclusive, le renforcement du lien social et du développement économique des zones concernées sont autant de facteurs permettant d’améliorer les conditions de vie des personnes réfugiées, déplacées et des populations qui les accueillent.