Appui à la modernisation de l’enseignement supérieur (AMES)

Au Congo, les jeunes (15-29 ans) subissent un taux de chômage supérieur à 30%, et peinent à accéder à un emploi rémunérateur formel. Le pays s’est doté d’une politique ambitieuse de diversification et d’industrialisation de son économie, qui suppose un renforcement de ses capacités de formation notamment dans l’enseignement supérieur. Aujourd’hui incarné par la principale université publique, l’université Marien Ngouabi , et une cinquantaine d’établissements privés et confessionnels, le système d’enseignement supérieur est confronté à de nombreux défis pour améliorer la qualité et la pertinence des formations et renforcer ses capacités scientifiques.

AMES vise à :

• Contribuer à la modernisation du système d’enseignement supérieur, à travers (i) le financement compétitif de projets de recherche et de formation, (ii) l’appui à l’Ecole normale supérieure chargée de la formation initiale des enseignants et (iii) des actions d’amélioration de la gouvernance et de la qualité du système ;
• Améliorer la qualité des formations, des résultats de la recherche et de l’employabilité des diplômés, sur la thématique prioritaire de la valorisation des bioressources. Un Centre multiservices de valorisation des bioressources sera construit et équipé pour accueillir les formations professionnalisantes et proposer des services aux entreprises (formation et mise à disposition des installations) ;
• Redynamiser les partenariats et les coopérations scientifiques notamment avec des institutions françaises en matière de recherche et de formation.

• Diversification de l’économie congolaise vers les secteurs prioritaires (valorisation des bioressources; cosmétologie; application pharmaceutiques; bio-santé)
• Renforcement des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français ;
• Amélioration de la gouvernance et de la gestion du système d’enseignement supérieur par des collaborations avec les milieux professionnels.