Le ministère de la Santé publique, en partenariat avec l'UNICEF et l'AFD inaugurent l'hôpital public universitaire de la Quarantaine rénové post-blast

Lancés en mars 2021, les travaux de réhabilitation ont résulté d’un engagement collectif visant à rétablir l'accès à des services de santé essentiels et de qualité, en particulier pour les populations vulnérables, avec une attention particulière accordée aux mères et aux enfants. Soutenu par la France à travers l'AFD (2 millions d'euros), le nouveau bâtiment de 4 étages de l'hôpital dispose d'une capacité de 100 lits, dont 80 dédiés à la mère et à l'enfant. Il favorise une approche holistique des soins, en comblant le fossé entre les services de santé communautaires, primaires et secondaires, et en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.

Le ministre de la Santé publique, le Dr Firas Abiad a déclaré : « cet hôpital n'est pas seulement un bâtiment, mais est devenu un symbole de renouveau, de résurrection, de guérison des blessures et de victoire de l'espoir sur toutes sortes de désespoirs ». « Reconstruire cet hôpital est la meilleure façon d'honorer la mémoire de ceux qui nous ont quittés le 4 août 2020 et de donner de l'espoir à ceux qui restent en vie. L'importance de reconstruire cet hôpital réside dans le fait qu'il s'inscrit dans un projet de reconstruction d'institutions au service de la communauté et garantit à tous, sans aucune discrimination, l'accès à des soins de santé de qualité, en particulier les groupes les plus vulnérables », a poursuivi le ministre.

 « Notre appui à cet hôpital témoigne de l'engagement indéfectible de la France au Liban pour un meilleur accès à des soins de santé de qualité, un droit fondamental et universel dont chacun devrait bénéficier », a indiqué pour sa part M. Jean François Guillaume, premier conseiller de l'ambassade de France au Liban. « La reconstruction, de cet établissement médical de pointe est le symbole de notre engagement en faveur de l'égalité femmes-hommes, de la protection des droits des femmes et de la préservation de la santé de nos enfants, qui sont l'avenir de ce pays. »

Edouard Beigbeder, représentant de l'UNICEF au Liban, a pour sa part rappelé qu’« aujourd'hui, nous réaffirmons notre solidarité par l'action. L'hôpital public universitaire de la Quarantaine a été un refuge pour les populations vulnérables du Liban, en particulier les enfants et les nouveau-nés. Ensemble, avec le ministère de la santé publique, la direction de l'hôpital et nos estimés partenaires et donateurs, dont la France, l'AFD, Assameh Birth and Beyond, la famille Boutros, l'Australie, la Corée, Chypre, le Japon et bien d'autres, nous inaugurons ce nouveau bâtiment pour fournir des soins et un hébergement à ceux qui en ont le plus besoin, surtout en ces temps difficiles. »

« Nous dédions l'ouverture du nouveau bâtiment de l'hôpital aux victimes et aux survivants de l'explosion, dans le but de prouver au monde entier qu'au Liban, la volonté de vivre est toujours plus forte que la mort, a également déclaré Dr Michel Matar, Directeur du conseil d'administration de l'hôpital public universitaire de la Quarantaine. Tout cela n'aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions internationales et de pays donateurs, au premier rang desquels la France par l'intermédiaire de l'AFD et de l'UNICEF, sans oublier l'organisation Assameh B&B que nous remercions pour son soutien immense et constant à l'hôpital. »

L'hôpital public universitaire rénové de la Quarantaine n'est pas seulement une nouvelle structure hospitalière, mais bien une bouée de sauvetage vers l'espoir, la guérison et un avenir meilleur pour tous. Avant l'explosion, il fournissait des soins d'urgence à 1 000 nouveau-nés et enfants par an. Avec sa capacité accrue, l'hôpital desservira désormais environ 500 000 personnes issues des quartiers vulnérables de Beyrouth et de sa banlieue, dont 150 000 enfants. Cela permettra d’accueillir jusqu'à 2 000 hospitalisations d'urgence de nouveau-nés et d'enfants vulnérables et cela facilitera plus de 25 000 consultations mères-enfants par an.

Contacts: 

• UNICEF: Christoph Boulierac ;  Blanche Baz
• AFD : Lara Fahs